1/ PRÉSENTATION DU PROJET


Le projet du Thesaurus d’épigraphie islamique a pour ambition de réunir toutes les inscriptions arabes, persanes et turques, voire dans d'autres langues du monde musulman, jusqu'à l'an 1000 de l'hégire(= 1591-1592 A.D.), c'est-à-dire du Moyen Age.
Le Thesaurus d’Epigraphie Islamique s’inscrit dans la lignée du Répertoire Chronologique d’Epigraphie Arabe (RCEA) tout en étant indépendant. En effet, le projet actuel ne tient pas compte seulement des inscriptions arabes comme c’était le cas du Répertoire mais également persanes et turques, voire d’autres. En outre, les avantages informatiques ont permis une nouvelle présentation de fiche-type ainsi qu’une précision accrue dans l’enregistrement et surtout dans la consultation des données. La Fondation Max van Berchem de Genève a bien voulu accepter la sponsorisation du projet qui a été officiellement mis en route en février 1992.
La base de données étant informatisée, on peut facilement imaginer que les premiers pas n’étaient pas simples : au début des années 1990 du XXe siècle, «l’universalité» du système informatique n’était pas encore achevée (problème des caractères latins diacrités, des caractères «neutres» dans l’écriture arabe, compatibilité entre Macintosh et PC, etc.). Dès le démarrage du projet, la saisie des inscriptions se faisait sur l’ordinateur Macintosh et le logiciel utilisé pour l'élaboration de la base était le logiciel français «4ème dimension» (ou «4D»), sous ses différentes versions successives. De même, nous sommes passés, non sans mal, par plusieurs systèmes informatiques différents. La diffusion se faisait, à partir de 1998, sous formes de CD-Rom, puis de DVD-Rom, chaque nouveau disque comprenant une (éventuellement deux ou trois) nouvelle livraison incluant les inscriptions d'une nouvelle région. Le découpage géographique suivi est présenté plus bas, dans la section 5/ des présentes notices.
Depuis le mois d’octobre 2011, c’est-à-dire depuis la 10e livraison, la base est disponible, gratuitement, sur Internet. A partir de la 16e livraison parue en format Web en 2020, c’est l’ensemble du monde musulman qui est couvert.
Naturellement, le projet ne s’arrête pas là. La base est régulièrement enrichie et complétée et, grâce à sa transformation en SQL (en 2020), elle est désormais mise à jour instantanément. Grâce à cette formidable avancée informatique, nous abandonnons l’idée de la diffusion sous forme de livraisons (ou éditions comme nous l’avons brièvement annoncé en 2020), car désormais, depuis 2021, l’actualisation se fait tous les jours «en direct» ! Seules les notices dans la section «Lisez-nous» seront réactualisées une fois par an seulement, en janvier de chaque nouvelle année.
Nous souhaitons susciter, pour les différentes régions comme pour l’ensemble du projet, des collaborations informelles mais effectives dont beaucoup existent déjà, collaborations qui vont continuer à être reconnues dans la section 7/ Remerciements.

COPYRIGHT
La propriété scientifique du Thesaurus, le Copyright, appartient à la Fondation Max van Berchem : «No part of this database may be reproduced or translated in any form by print, photoprint, microfilm, microfiche or any other means without written permission from the publisher.»

2/ A PROPOS DES AUTEURS


Frédéric BAUDEN, entre 2018 et 2024 codirecteur, puis à partir de 2025 directeur du projet, est depuis 2001 Professeur de langue arabe et études islamiques à l’Université de Liège. Il s’est initié à l’épigraphie arabe avec la Professeure Janine Sourdel-Thomine dont il a suivi les cours à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes. Spécialiste de l’historiographie mamelouke, particulièrement de l’œuvre d’al-Maqrīzī (m. 1442), il a néanmoins gardé un intérêt pour l’épigraphie, domaine dans lequel il a déjà publié quelques études. Il a contribué de manière sporadique au Thesaurus à partir 2011 et, en 2018, a accepté de reprendre le flambeau aux côtés de Ludvik Kalus pour lui succéder entièrement le moment venu.

Ludvik KALUS, fondateur, concepteur et, jusqu’en 2024, directeur du projet Thesaurus d'Epigraphie Islamique, était, de 1990 à 2013, professeur d'histoire de l'Orient médiéval à l'Université de Paris-Sorbonne (actuellement Sorbonne-Université). Il était également, de 1993 à 2013, directeur d'études à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes (Sciences historiques et philologiques) où il enseignait la numismatique, l’épigraphie et la diplomatique islamiques. Se spécialisant depuis toujours en épigraphie arabe, puis en épigraphie persane et turque du moyen âge, il a été chargé dans le passé de continuer le Répertoire Chronologique d'Epigraphie Arabe (t. XVII et XVIII). De 1978 à 1991, il était également Professeur en épigraphie et paléographie arabes à l'Ecole du Louvre.

Frédérique SOUDAN a pour tâche d'assurer matériellement l'élaboration du projet Thesaurus d'Epigraphie Islamique. Diplômée d'arabe de l'Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris et Docteur d'histoire du monde musulman à l'Université de Paris- Sorbonne, elle a effectué auparavant plusieurs séjours d'études dans différents pays arabes. Dès 1992, sa participation à l’élaboration du Thesaurus d’Epigraphie Islamique, à plein temps, se faisait sous les auspices de la Fondation Max van Berchem. Depuis 2021, elle est abritée administrativement par l’Université de Liège.

3/ PRISE EN MAIN DU THESAURUS


Actuellement (début janvier 2025), le Thesaurus d’Epigraphie Islamique contient dans son fichier Epigraphie quelques 56.500 fiches d’inscriptions, accompagnées de plus de 41.000 photos. Dans sa base Toponymes, près de 2.830 fiches définissent les localités qui concernent 74 pays du monde. Cet ensemble, quantitativement impressionnant, est facile à consulter, à partir d’une fenêtre de la «Page de recherche».

À partir du «Formulaire de recherche», vous pouvez immédiatement effectuer une «Recherche EPIGRAPHIE», comme il est indiqué en haut à gauche. Si vous souhaitez effectuer une recherche concernant des toponymes, vous cliquez, en haut à droite, sur «Vers la recherche TOPONYMES». De même, une fois sur la page «Recherche TOPONYMES», pour effectuer des recherches concernant des inscriptions, vous cliquez en haut à droite sur «Vers la recherche EPIGRAPHIE».

Dans le formulaire «Recherche EPIGRAPHIE», vous choisissez un critère, à partir du menu qui se déroule dès que vous cliquez sur la rubrique. Par la suite, vous choisissez de la même façon un terme de recherche (une valeur), soit à partir du menu déroulant quand il existe, soit en remplissant vous-même la rubrique «Terme(s) recherché(s)». Dans certains cas (par exemple recherche «Lieu» et recherche «Actuellement»), une deuxième rubrique va s’ajouter, la première étant pour choisir une catégorie principale et la deuxième une sous-catégorie. Vous serez sans doute intéressé surtout par la recherche d’un mot précis dans le texte arabe. Cette recherche s’effectue à partir de la rubrique «Texte (CLAVIER ARABE !!!)» dans la rubrique Critère de recherche, mais n’oubliez pas de sélectionner le clavier arabe sur votre ordinateur !!!
Une fois la recherche lancée, une liste apparaît dans la partie inférieure de la page. A ce niveau, vous pouvez trier votre sélection d’après les critères indiqués dans le menu déroulant du formulaire de la recherche. Mais vous pouvez aussi affiner votre sélection en lançant une recherche complémentaire, selon le même procédé, en cochant la case «Dans les résultats actuels».

A partir de la liste, en cliquant à la fin d’une ligne sur «Voir la fiche», vous accédez à la fiche épigraphique sélectionnée. Mais attention, en cliquant, dans la fiche, sur l’appellation d’une localité (Lieu), vous accédez au fichier TOPONYMES! Si vous êtes en «Recherche TOPONYMES», vous pouvez revenir à votre liste épigraphique en cliquant sur «Vers la recherche EPIGRAPHIE».
Si vous avez effectué une recherche «Texte (clavier arabe)», par mot, alors dans les fiches obtenues, le mot arabe recherché est surligné en couleur jaune.

Certaines fiches sont accompagnées d’une ou de plusieurs photographies de l’inscription. Pour être renseigné sur la disponibilité d’une (ou de plusieurs) photo(s) dans la base, vous regardez sur l’onglet «Photos» de la barre horizontale introduisant les différentes sections d’une fiche. Si la présence d’une photo est signalée, vous cliquez sur «x Photo(s)» et vous accédez à la page des imagettes. En cliquant sur une imagette ou sur sa légende, vous obtenez la photo agrandie. Cette photo, vous pouvez encore l’agrandir en utilisant la touche «commande» plus «+» de votre clavier latin.
Si, lors de votre recherche, vous souhaitez obtenir seulement les fiches accompagnées de photographies, alors dans le formulaire de recherche, vous cochez la case «Avec photographie(s)».

D’une façon générale, sur n’importe quelle page (ne concerne pas la rubrique «Texte (clavier arabe)»), si vous cliquez sur un des termes soulignés, vous accédez directement à la fenêtre qui correspond à l’opération désignée ou suggérée par ce terme.

Vous pouvez toujours accéder à la page précédente (ou suivante) de votre consultation en cliquant, dans la barre de menus du moteur de recherche de votre ordinateur, en haut à gauche, sur la flèche gauche (ou droite). Vous pouvez également utiliser, dans la même barre de menus, l’onglet qui correspond à une des pages que vous venez de consulter.

Vous pouvez imprimer les données retenues à partir de la commande «Format Impression». Pour le formulaire «Recherche EPIGRAPHIE», vous pouvez imprimer une liste en utilisant cette commande «Format Impression» qui se trouve juste au-dessous du Formulaire de recherche, ou bien pour imprimer les données regroupées d’une fiche individuelle en «Consultation EPIGRAPHIE», toujours avec la commande «Format Impression». Vous avez la même possibilité en «Consultation TOPONYMES», où vous trouverez la même commande «Format Impression».

4/ GUIDE ABRÉGÉ DE LA BASE


La base de données s'articule autour de deux fichiers principaux, connectés entre eux :
1/ Epigraphie et 2/ Toponymes.


I. FICHIER "EPIGRAPHIE"
Les différents éléments concernant une inscription sont saisis sur une fiche de base, composée de rubriques. Ces rubriques sont soit alphanumériques (jusqu'à 80 caractères) soit rubriques «texte», les alphanumériques pouvant être indexées.
D'une façon générale, d’après leur contenu, les rubriques peuvent être réparties comme suit :
A/ Datation; B/ Localisation de l’inscription; C/ Caractéristiques internes de l’inscription; D/ Emplacement de l’inscription; E/ Caractéristiques externes de l'inscription; F/ Etablissement du texte; G/ Références bibliographiques; H/ Commentaire; I/ Images.

A- DATATION
a/ Ere musulmane
L'année du calendrier musulman figure en tête de chacune des cinq sections-écrans d’une fiche. Pour les inscriptions datées, c’est la date qui figure sur le support, dans l’inscription. Néanmoins, le Thesaurus comprend également des inscriptions non datées, ou des inscriptions dont la date a disparu. L'attribution chronologique de ces inscriptions, approximative, peut s'effectuer d'après différents critères et se trouve en principe justifiée dans le «Commentaire».
Pour indiquer le critère choisi, les symboles suivants sont employés :
0145 Date clairement indiquée
0145A Date déterminée d'une façon très approximative
0145H Datation proposée à partir de critères historiques
0145C Date proposée par comparaison avec une autre inscription datée, située dans le même monument ou sur le même support
0119D Dans la date, seule la décade reste indiquée (avec le siècle), le reste ayant disparu
0199S Dans la date, seul le siècle reste indiqué, le reste ayant disparu
0199-Annulation Changement de date d'une inscription publiée auparavant dans un ouvrage de référence, sous une date erronée. La nouvelle date est indiquée dans le commentaire où on renvoie à une nouvelle fiche, sous la nouvelle date.
b/ Ere chrétienne
Toutes les dates sont converties en ère chrétienne. Néanmoins, s'il advient qu'une inscription contienne une date directement exprimée en ère chrétienne, celle-ci figure également dans la rubrique «Autres ères».
Les dates sont converties d’après Bertold SPULER (éd.), Wüstenfeld-Mahler’sche Vergleichungs-Tabellen, 3e éd., Wiesbaden, 1961.
c/ Autres ères
Sont enregistrées dans cette rubrique les dates exprimées d'après d'autres calendriers utilisés dans le cadre du monde musulman, elles sont précédées d'une abréviation correspondant au calendrier dont elles relèvent.
Calendriers énumérés :
Ere arménienne (Arm.)
Ere byzantine (Byz.)
Ere de César (Cés.)
Ere chinoise (Chine)
Ere chrétienne (Chr.)
Ere copte (Cop.) (Martyrs)
Ere de la Création (Création)
Ere ǧalâlide (Ǧal.)
Ere ilāhī (Ilāhī)
Ere ilkhanienne (ilkhanide)
Ere malikšāhī (Malik)
Ere pascale (Pasc.)
Ere Šāhūr (Šāhūr)
Ere Saka (Saka)
Ere de Samvat (Samvat)
Ere Sastra (Sastra)
Ere séleucide [Alexandre] (Sél.)
Ere solaire iranienne (Sol.)
Ere somalienne (Som.)
Ere turque animalière (Turc anim.)
Ere Wakamba (Wakamba)
Ere de Yazdagird (Yazd.)

B- LOCALISATION DE L'INSCRIPTION
a/ Lieu
Les lieux d'origine des inscriptions sont classés par pays, dans le cadre des frontières politiques actuelles reconnues internationalement. Pour les objets mobiliers, c’est le lieu présumé de la fabrication qui est retenu pour leur localisation.
b/ Actuellement
Cette rubrique indique l'emplacement actuel, s'il est connu, ou le lieu de conservation de l'inscription.
Pour les lieux de conservation, on utilise un menu déroulant en deux parties : a/ nom de pays, b/ localité et nom du musée.
Autrement («Divers») on distingue les catégories suivantes :
? Emplacement actuel inconnu
Coll. privée (+ nom) Nom de la collection privée où l'objet se trouve, d'après la dernière indication à notre disposition.
Déplacé Réemploi
Disparu
In situ
In situ ?
Musée (privé ou public) Nom de la ville et du musée où l'inscription est conservée. On y ajoute le n° d'inventaire, s'il est signalé.
c/ Collections antérieures
Les supports inscrits, objets ou inscriptions «déracinées», pouvant changer de lieu de conservation, nous énumérons ici les collections où ils se trouvaient antérieurement. Hélas, nous ne sommes pas en mesure de présenter les anciens lieux de conservation toujours dans l’ordre chronologique correct, les données inscrites dans cette rubrique ayant été mélangés suite aux changements informatiques lors de l’élaboration de la base (rubrique au départ de type particulier d'un point de vue informatique).
Ainsi, si on cherche des objets qui se trouvaient dans un lieu de conservation précis, on peut inscrire son nom (ou une partie de son nom) à l’intérieur de la rubrique «Coll. Antérieures» du formulaire de recherche «Recherche EPIGRAPHIE».

C- CARACTERISTIQUES INTERNES DE L'INSCRIPTION
a/ Nature
Le classement dans la rubrique «Nature» prend en compte la fonction essentielle de l'inscription, le message principal qui y est contenu.
b/ Langue
On distingue, d'une façon générale, des textes exécutés dans une langue unique (par exemple en arabe, en persan ou en turc). Mais certaines inscriptions peuvent contenir des textes en plusieurs langues, elles sont bilingues ou trilingues, etc. Il existe également des inscriptions où deux ou plusieurs langues peuvent être mélangées dans un seul type de texte, c'est ce qu'on dénomme l'arabo-persan, l'arabo-turc etc.
Toutes les occurrences rencontrées dans notre base se trouvent énumérées dans le menu déroulant de la rubrique «Langue».

D- EMPLACEMENT DE L'INSCRIPTION
a/ Structure-Type
La rubrique est indexée, sous forme de menu déroulant à deux niveaux. Sont inclus dans cette catégorie les monuments ou les structures architecturales qui renferment le support portant l'inscription. Les objets mobiliers en sont, en principe, exclus, à moins qu'ils ne fassent, ou n'aient fait, partie intégrante d'une structure architecturale, donc d'un monument précis.
a-a/ Structure-Description
Développe la rubrique précédente.
b/ Monument-Type
La rubrique est indexée, à menu déroulant. Les données concernent les sous-structures ou les éléments architecturaux faisant partie d'un des ensembles énumérés dans la rubrique précédente.
Il sera peut-être surprenant d'y trouver quelques intitulés déjà mentionnés dans la rubrique précédente, comme, par exemple, l'intitulé «Mosquée» : une mosquée peut parfois constituer une sous-structure d'une structure architecturale plus vaste (caravansérail ou madrasa), comme elle peut être un monument isolé, donc une structure indépendante.
Les pierres tombales sont classées ici sous l'intitulé «Tombeau» et leur typologie sera développée plus amplement dans la rubrique appelée «Support-Type». Les objets sont désignés sous la simple appellation «Objet» ; leur type sera également précisé dans la rubrique «Support-Type».
b-b/ Monument-Description
Développe la rubrique précédente.
c/ Support-Type
Rubrique indexée, à menu déroulant à deux niveaux. On distingue : 1/ les éléments faisant partie d'un ensemble architectural, énumérés dans le cadre du groupe «Architecture» ; 2/ les milliaires et autres pierres à inscriptions analogues, dans le cadre du groupe «Bornes» ; 3/ les différents types de pierres tombales, énumérés dans le cadre du groupe «Funéraire» ; 4/ les différents types d'objets mobiliers, énumérés dans le cadre du groupe «Objet» et subdivisés d'après leur fonction.
c-c/ Support-Description
Développe la rubrique précédente.
d/ Matériau
Rubrique indexée et énumérée, contenant les principaux matériaux des supports d'inscriptions.

E- CARACTERISTIQUES EXTERNES DE L'INSCRIPTION
a/ Inscription-Description
Rubrique qui décrit la répartition de l'ensemble du texte sur le support (champ, aspect, dimensions, emplacement).
b/ Ecriture
Rubrique indexée et énumérée à deux niveaux contenant la désignation du type de caractères. Cette désignation dépend dans la majorité des cas de l'appellation fournie par l'auteur de la publication d’où l’inscription est tirée et serait, dans une certaine mesure, à affiner (à condition que des critères précis pour le classement paléographique des caractères arabes, notamment cursifs, soient établis).
b-b/ Ecriture-Description
Développe la rubrique précédente.

F- ETABLISSEMENT DU TEXTE
a/ Texte d'après
Référence bibliographique de la publication fournissant le texte de base de la lecture de l'inscription.
b/ Texte
Les textes des inscriptions sont enregistrés, si possible, ligne par ligne. Lorsqu'il y a plusieurs propositions de lecture, nous employons le système classique des «notes de bas de page», où ces différentes propositions sont envisagées. Si le système des notes s’avère trop compliqué ou si la présentation devient surchargée, alors nous juxtaposons plusieurs lectures en indiquant naturellement leur source. Nous ne tenons pas compte des lectures «fantaisistes» mais, pour certaines inscriptions, nous sommes contraints de reprendre le texte tel qu'il est publié même s’il n’est pas satisfaisant.
Dans le texte établi, figurent les symboles, les mots ou les formules suivantes :
(kaḏā) Sic
[kalima] Un mot non lu, ou par ex. [4 kalimāt] = 4 mots non lus
[...] Partie du texte non lue
[āṯār] Traces de caractères
++++ Texte endommagé ( = xxxx dans le texte en caractères latins)
[texte arabe] Restitution d'un texte endommagé
(texte arabe) Restitution d'un texte oublié par le lapicide
[luġa fārisiyya / turkiyya] Texte persan / turc (non fourni par l'éditeur)
[ši‘r] «Morceau poétique» non fourni par l'éditeur du texte
[duʿāʾ] «Invocation» non fournie par l'éditeur du texte
[umniya] «Vœux» non fournis par l'éditeur du texte
[waʿẓ] «Sermon» non fourni par l'éditeur du texte
Les points diacritiques de certains caractères arabes dont le tracé est identique ne pouvant pas être toujours rétablis avec certitude lorsqu'il s'agit de mots rares, nous employons dans certains mots les caractères non ponctués («neutres»). C'est le cas du groupe «bāʾ, tāʾ, ṯāʾ, nūn, yāʾ» d'une part, ou du «fāʾ et qāf» d'autre part. La présentation de ces caractères dans le cadre des systèmes informatiques généraux employés n’était pas toujours évidente et évoluait. Ainsi, les caractères employés peuvent se présenter dans notre base sous des formes légèrement différentes (et pas toujours esthétiques), selon le navigateur employé par l’usager de la base (donc par vous). Ici aussi, nous étions obligés de nous adapter au fur et à mesure de la progression de notre projet à l’évolution informatique et on peut encore trouver des petites incohérences que nous nous efforçons de corriger selon les possibilités.
Les mots coupés d'une ligne à l'autre ou d’un compartiment à l’autre sont repris dans la ligne suivante, entre parenthèses, afin de permettre la recherche informatique par mot.
Par ex. (1) al-‘ā (2) mil (al-‘āmil).
C'est également le cas des mots coupés ou restitués en partie, au niveau d'une même ligne.
Par ex. (1) [al-‘ā]dil (al-‘ādil).
Les numéros des notes renvoyant à la rubrique "Notes" sont placés, dans le texte arabe, entre les signes < >, par ex. <1>.
c/ Notes
Elles permettent la présentation des différentes variantes de lecture qui sont proposées.
Dans la rubrique "Notes", les abréviations suivantes sont observées :
om. Omission
add. Addition
corr. Correction
d/ Traduction
Nous ne nous sommes pas donnés pour objectif de fournir, pour le moment du moins, la traduction française des textes arabes (ou en d’autres langues). Néanmoins, nous situons dans cette rubrique la traduction, quelle que soit la langue utilisée, des inscriptions qui ne sont présentées que sous cette forme. Nous plaçons dans cette rubrique également des textes d’origine qui sont présentés en translittération seulement.

G- REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
a/ Publication
Les références bibliographiques des publications qui n'ont pu être consultées sont placées entre crochets.
b/ Reproduction
Les références bibliographiques des publications qui n'ont pu être consultées sont placées entre crochets.

H- COMMENTAIRE
Rubrique contenant des observations de toutes sortes (historique, bibliographique, géographique, paléographique, chronologique etc...) en relation avec l'inscription ou avec son support.

I-IMAGES
Nous nous efforçons de rajouter, là où cela nous est possible, les images des inscriptions. Pour cela, nous avons pu bénéficier du riche fonds de la Photothèque Max van Berchem ainsi que d’autres fonds (p. ex. une partie du fonds Gaston Wiet). Cette catégorie sera constamment développée, d’après le matériel à notre disposition provenant de sources très variées.
L’élaboration et la diffusion du Thesaurus n’étant pas à but lucratif, nous sommes libres d’utiliser les photos ou autres types de reproduction édités on-line (sauf mention d’une restriction) et nous avons là une source inépuisable en constant développement. De même, nous sommes heureux de pouvoir déjà enrichir notre base par des photos venant des archives privées et sommes infiniment obligés pour toute initiative allant dans ce sens.


II. FICHIER "TOPONYMES"
Ce fichier contient la liste des toponymes rencontrés dans le cadre des régions dont les inscriptions sont incluses dans cette base. De nombreux toponymes sont présentés sous plusieurs variantes orthographiques, celle retenue par nous comme «officielle» est pourvue de l'astérisque (*). L’appellation retenue comme «officielle» est accompagnée de la définition du toponyme et, éventuellement, si le lieu est moins connu, des références bibliographiques en relation avec cette définition. Les autres formes, présentées sans astérisque, font partie de la liste classée alphabétiquement et de l’énumération de la Recherche Toponymes, avec un renvoi à la forme «officielle».
Initialement, ce fichier a été constitué à partir des données fournies par l'Index géographique du RCEA, t. I à XVI, puis complété par le même index présenté dans les t. XVII et XVIII. Ces définitions sont progressivement mises à jour et nous utilisons notamment des éléments trouvés sur Internet. Les nouveaux toponymes sont définis au fur et à mesure, selon les mêmes critères.

5/ DÉCOUPAGE GÉOGRAPHIQUE LORS DE L’ELABORATION DE LA BASE


Le découpage géographique, temporaire, du projet du Thesaurus était retenu pour des raisons pratiques lors de l’élaboration du socle principal de la base. Il reflète l’évolution progressive et systématique du Thesaurus depuis 1998 jusqu’en 2020, période où le matériel épigraphique déjà enregistré était proposé à la communauté scientifique dans une série de livraisons (15 au total). Ce ne fut qu’en 2020 que nous avons atteint notre objectif qui était de couvrir l’ensemble des régions concernées par l’épigraphie islamique.
En ce qui concerne le déroulement du projet, les régions étaient traitées dans l'ordre du classement ci-dessous, selon les possibilités qui s'offraient à nous, notamment sur le plan de la collaboration internationale. Ainsi, nous concentrions chaque fois pendant deux années environ nos efforts sur une ou plusieurs régions précises afin de procéder à la collecte systématique, aux vérifications et aux «nettoyage» et «affinement» du matériel épigraphique qui la (ou les) concernait.
Après l’achèvement de ce tour du monde islamique dans son ensemble, nous continuons maintenant à procéder à la complétion et aux mises à jour de l’ensemble de la base. Nous sommes heureux de constater que de nouvelles inscriptions, voire de nouvelles lectures des inscriptions, continuent à être publiées et nous nous efforçons de les inclure dans le Thesaurus le plus rapidement possible.

Notre découpage en livraisons, correspondant aux différentes zones géographiques couvertes par le Thesaurus, était le suivant (chaque livraison contenait également les inscriptions des livraisons précédentes) :

1/ Maghreb et Libye (paru en 1998 en CD-Rom)
2/ Péninsule d'Arabie (paru en 1999 en CD-Rom)
3/ Asie Centrale ex-soviétique (paru en 2001 en CD-Rom)
4/ et 5/ Egypte (paru en 2003 en un seul CD-Rom)
6/ Monde indien (Pakistan, Inde, Bangladesh, Sri Lanka, Maldives) (paru en 2005 en DVD-Rom)
7/ Afrique sub-saharienne (paru en 2009 en DVD-Rom, ensemble avec les livraisons 8 et 9)
8/ Irak (paru en 2009 en DVD-Rom, ensemble avec les livraisons 7 et 9)
9/ Péninsule ibérique, Baléares, Italie, Malte et France (paru en 2009 en DVD-Rom, ensemble avec les livraisons 7 et 8)
10/ L’Asie du Sud-Est (Birmanie, Brunei, Cambodge, Chine, Indonésie, Malaisie, Mongolie, Philippines, Thaïlande, Vietnam) (paru en format Web en 2011)
11/ Proche-Orient (Syrie, Liban, Jordanie, Israël, Cisjordanie, Jérusalem, Gaza) (paru en format Web en 2013, ensemble avec la livraison 12)
12/ Turquie (paru en format Web en 2013, ensemble avec la livraison 11)
13/ Iran et Afghanistan (paru en format Web en 2015)
14/ Caucase, Russie et Ukraine (paru en format Web en 2017)
15/ Europe orientale (Chypre, Grèce, Albanie, Balkans, Bulgarie, Hongrie, Roumanie, Yougoslavie) (paru en format Web en 2019)

6/ BIBLIOGRAPHIE DES ARTICLES PRÉSENTANT LE THESAURUS



- F. SOUDAN, "Notices d'information", dans Bulletin, Fondation Max van Berchem, n° 7, novembre 1993.
- F. SOUDAN, "Thesaurus d'Epigraphie Islamique", dans Bulletin, Fondation Max van Berchem, n° 10, décembre 1996.
- L. KALUS et F. SOUDAN, "Aperçu d'épigraphie islamique du Moyen Age, Présentation du projet Thesaurus d'Epigraphie Islamique", dans Quaderni di Studi Arabi, Venezia, XVI, 1998, p. 23-44.
- L. KALUS et F. SOUDAN, "Thesaurus d'Epigraphie Islamique : Maroc et Algérie", Communication présentée au Congrès des Sociétés Savantes françaises, nouv. Sér., Afrique du Nord, fasc. 25, Paris, 1999, p. 75-79.
- L. KALUS, "Du Répertoire Chronologique d'Epigraphie Arabe au Thesaurus d'Epigraphie Islamique", dans Damaszener Mitteilungen, XI, 1999, p. 297-305.
- F. SOUDAN, "Une nouvelle livraison du Thesaurus d'Epigraphie Islamique : Inscriptions de l'Asie centrale", dans Bulletin, Fondation Max van Berchem, n°14, décembre 2000.
- L. KALUS et F. SOUDAN, "Lamhat 'an al-kitâbât al-islâmiyya fî l-qurûn al-wûstâ 'ard machrû' khazînat al-kitâbât al-islâmiyya", dans al-Dâra, King Abdul Aziz Foundation for Research and Archives, n° 4, 1423/2002, p.171-200.
- F. SOUDAN, " Inscriptions de l'Egypte : un nouveau DVD-ROM du Thesaurus d'Epigraphie Islamique", dans Bulletin, Fondation Max van Berchem, n° 16, décembre 2002.
- F. SOUDAN, "Vers la réactualisation du Thesaurus d'Epigraphie Islamique", dans Bulletin, Fondation Max van Berchem, n° 21, décembre 2007.
- F. SOUDAN, "Le Thesaurus d'Epigraphie Islamique on-line", dans Bulletin de la Fondation Max van Berchem, n° 25, décembre 2011, p. 3-4.
- F. SOUDAN, "'Thesaurus d'Epigraphie Islamique', Genèse du projet", dans L’épigraphie arabe / islamique un siècle après la mort de Max van Berchem, Bilan et perspectives ; Actes du symposium organisé par la Fondation Max van Berchem (Genève, 30 septembre-1er octobre 2021), éd. Frédéric Bauden, Charles Genequand et Ludvik Kalus, Louvain, Paris, Bristol, CT, 2024, p. 23-28.

7/ REMERCIEMENTS


La Fondation Max van Berchem est le moteur du présent projet épigraphique et elle doit en être remerciée en premier lieu. Nous pensons tout particulièrement à l'ancien Président du Comité scientifique de la Fondation, le regretté Professeur Denis van Berchem, ainsi qu'aux Présidents du Conseil de Fondation, le regretté M. Guy van Berchem (président de 1984 à 2009) et M. Costin van Berchem (président depuis 2010). Nous exprimons également notre gratitude à M. Charles Genequand, professeur émérite à l'Université de Genève et, jusqu’en 2021, Président du Comité scientifique de la Fondation, qui a manifesté dès le début un soutien décisif à cette entreprise, entreprise qui souhaite s'inscrire dans la lignée des projets de Max van Berchem lui-même.
Nous tenons à remercier vivement les trois derniers Directeurs du projet du Répertoire Chronologique d'Epigraphie Arabe, feu les professeurs Nikita Elisséeff (m. 1997), Dominique Sourdel (m. 2014) et Janine Sourdel-Thomine (m. 2021), pour nous avoir encouragés dans cette nouvelle entreprise, prodigué leurs précieux conseils et avoir mis à notre disposition leurs documents d'archives épigraphiques.
De 1993 à 2009, le projet du Thesaurus d’épigraphie islamique a pu bénéficier d’un agréable bureau situé en plein cœur de Paris, pas loin de la Sorbonne, grâce au soutien du professeur Michel Terrasse, ancien Président de la section des Sciences historiques et philologiques de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes. Qu’il soit assuré de notre gratitude et de notre amitié. Depuis 2009, les progrès informatiques nous permettent de travailler à distance.

Pour la première livraison (MAGHREB, 1998)
Nous remercions M. Saoud Theyyab, alors Attaché culturel auprès de l'Ambassade d'Arabie Saoudite à Paris, pour avoir été, entre l'été 1996 et l'automne 1997, à nos côtés au moment de la phase finale de la préparation technique de ce premier CD-Rom. Ses nombreux conseils furent pour nous d'un grand soutien. Notre gratitude va également à M. Khaled Maoudoud (hélas, décédé quelques années plus tard), chargé de recherche à l'Institut National du Patrimoine de Tunis, qui nous a permis de mettre à jour notre bibliographie concernant les inscriptions arabes de Tunisie en mettant à notre disposition des travaux épigraphiques élaborés en Tunisie les dernières années.

Pour la deuxième livraison (PENINSULE D'ARABIE, 1999)
C'est à nouveau M. Saoud Theyyab, Attaché culturel auprès de l'Ambassade d'Arabie Saoudite à Paris, à qui nous adressons nos remerciements les plus sincères. Il nous a fourni la plupart des publications contenant les inscriptions de l'Arabie Saoudite incluses dans cette livraison. Ces publications et notamment les thèses soutenues en Angleterre ou en Arabie Saoudite sont en majorité inaccessibles en France. Grâce à M. Saoud Theyyab, la collecte des inscriptions de la péninsule d’Arabie est fort riche et nous sommes heureux d'être en mesure de présenter, pour la première fois, un matériel en grande partie inconnu en Occident.
Nous remercions également feu Giovanni Oman, Professeur à l’Istituto Universitario L’Orientale de Naples, pour avoir eu l'amabilité de nous procurer, avec l'efficacité qui le caractérisait, les photocopies de quelques articles publiés en Italie.

Pour la troisième livraison (ASIE CENTRALE, 2001)
Nos remerciements vont à M. Vladimir N. Nastich, Professeur à l'Institut des études orientales de Moscou, pour avoir mis à notre disposition certaines de ses publications qui font autorité en matière d'épigraphie pour l'Asie Centrale.

Pour la quatrième-cinquième livraison (EGYPTE, 2003)
A cette occasion, nous remercions M. Jean-Michel Mouton, Professeur d'Histoire à l'Université Lumière-Lyon 2, pour nous avoir aidé dans l'identification de quelques toponymes.

Pour la sixième livraison (MONDE INDIEN, 2005)
Les inscriptions de Sri Lanka et des Maldives ont pu être répertoriées grâce à une mission effectuée dans la région, en 2003, par MM. Claude Guillot (CNRS et EHESS, Paris) et Ludvik Kalus. Que M. Claude Guillot soit remercié pour avoir mis ses compétences à la disposition du Thesaurus, ainsi que pour son efficacité lors des pourparlers avec les autorités locales.
Lors de cette mission, au Sri Lanka, M. le Professeur M.A.M Shukrî, de Jamiah Naleemiah Islamiah (Beruwela, China Fort), a bien voulu partager ses connaissances au sujet de la situation générale de l'épigraphie arabe du pays. Qu'il trouve ici l'expression de notre gratitude.
Aux Maldives, Mme Naseema Mohamed, «special adviser» au «National Council for Linguistic and Historical Research», fut un guide scientifique précieux et c'est grâce à sa compétence et sa disponibilité que le matériel pour l'élaboration de ce bilan épigraphique a pu être réuni.

Pour la septième-huitième-neuvième livraison (AFRIQUE SUB-SAHARIENNE, IRAK, OCCIDENT EUROPEEN, 2009)
Si nous pouvons, à partir de la présente triple livraison, enrichir le Thesaurus par des photos provenant de la Photothèque Max van Berchem, nous le devons à Mme Antoinette Harri, secrétaire de la Fondation Max van Berchem, qui a bien voulu numériser les photographies des inscriptions contenues dans ce fonds, avec la compétence qui la caractérise.
Nous remercions M. Virgilio Martinez Enamorado, Docteur en Histoire médiévale, de l’Escuela de Estudios Árabes à Grenade qui a bien voulu nous adresser quelques-uns de ses articles difficiles à trouver sur Paris.
La thèse de doctorat de Mme Vincenza Grassi, professeur à Universita degli studi di Napoli (Facoltà di studi arabo-islamici e del Mediterraneo), nous a été d’une grande utilité pour la saisie des inscriptions en Italie. Que son auteur veuille bien accepter notre gratitude.
Feu Hasan al-Karagouli a confié à Ludvik Kalus, vers 1975, une riche documentation concernant des monuments inscrits de Bagdad, documentation utilisée lors de l’élaboration de cette livraison.
M. Christophe Picard, Professeur à l’Université de Paris I, a bien voulu nous fournir, en son temps, une série de photocopies concernant des inscriptions du Portugal. Qu’il en soit remercié !
Enfin, les problèmes informatiques, nombreux et complexes, n’auraient pas pu être résolus sans l’ingéniosité et le soutien technique constant (depuis la 3e livraison !) de Monsieur Christian Robert-Leroy, informaticien confirmé. Qu’il accepte nos très sincères remerciements pour la qualité de ses interventions et l’amitié qu’il nous manifeste, amitié réciproque - qu’il en soit assuré !

Pour la dixième livraison (ASIE DU SUD-EST, 2011)
M. Claude Guillot (CNRS et EHESS, Paris) a bien voulu se charger de la relecture des définitions des toponymes pour l’Indonésie. M. Daniel Perret, directeur de l’antenne de Kuala Lumpur et du Centre de Jakarta de l’Ecole Française d’Extrême-Orient, nous a procuré quelques articles introuvables à Paris.
M. Saoud Theyyab, maintenant Professeur à l’Université King Saud à Riyadh, est devenu notre correspondant régulier pour l’Arabie Saoudite et, grâce à sa collaboration, nous avons pu enrichir et mettre à jour les inscriptions de l’Arabie Saoudite. M. Ali Ibrahim al-Ghabban, Vice-Président de la «Supreme Commission for Tourism of the Kingdom of Saudi Arabia», a bien voulu nous donner l’autorisation d’intégrer dans le Thesaurus les dessins d’un certain nombre d’inscriptions de l’Arabie Saoudite.
Pour l’Espagne, des mises à jour ont pu être effectuées grâce aux travaux mis à notre disposition par feu le Professeur Juan A. Souto (Universidad Complutense, Madrid), nous avons pu bénéficier de quelques dessins d’inscriptions du Maroc fournis par le Professeur Lhaj Moussa Aouni (Faculté des Lettres et des Science Humaines Sais, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Fès).
Le Professeur Frédéric Bauden, Université de Liège, nous a confié un matériel épigraphique concernant des inscriptions de l’Ethiopie.
Sur le plan informatique, afin que la base puisse être consultable sur Internet, nous avons bénéficié des conseils éclairés et décisifs de M. Christian Gaubert (Service informatique de l’IFAO). Monsieur Christian Robert-Leroy, notre collaborateur/informaticien, a accepté de se charger, non sans beaucoup de peine, de l’élaboration du nouveau système de diffusion, aidé en cela par Yannick Duchêne. Qu’ils soient tous remerciés !

Pour la onzième-douzième livraison (PROCHE-ORIENT, TURQUIE, 2013)
Nos remerciements s’adressent à
- M. Tawfiq Ibrahim, Real Academia de la Historia, Madrid, qui a mis à notre disposition ses travaux concernant l’épigraphie arabe ;
- M. Gauthier Langlois, professeur d’histoire et de géographie au lycée à Carcassonne, qui nous a fourni des renseignements concernant des stèles des Pyrénées ;
- M. Claude Guillot (CNRS et EHESS, Paris), une fois de plus, qui a effectué, avec L. Kalus, une rapide prospection épigraphique en Arakhan (Birmanie) ;
- M. Doc. Mgr. Karel Nováček Ph.D., archéologue appartenant à la Západočeská Univerzita à Plzeň (République Tchèque), pour avoir mis à notre disposition quelques photos d’Irbil ;
- Grégory Mikaelian, chargé de recherches au CNRS, Centre Asie du Sud-Est (Paris), pour avoir mis à notre disposition des renseignements et de bonnes photos concernant la stèle de Phnom Bakhen (Cambodge).

Pour la treizième livraison (IRAN, AFGHANISTAN, 2015)
- M. Robin Seignobos, doctorant à l'université Paris-1, qui est en train d’achever sa thèse de doctorat d'histoire consacrée aux sources «externes» (essentiellement arabes) concernant la Nubie médiévale, a bien voulu compléter nos références bibliographiques des inscriptions de la région qu’il étudie. Qu’il en soit remercié !
- M. Frédéric Bauden, Université de Liège, a mis à notre disposition quelques publications épigraphiques récentes (dont certaines très volumineuses et donc très lourdes !). Sa collaboration est très appréciée.

Pour la quatorzième livraison (CAUCASE, RUSSIE, UKRAINE, 2017)
- M. Bobir Aminov, Académie des sciences de l’Ouzbékistan, a mis à notre disposition quelques nouveaux résultats de ses recherches ;
- M. A. Asa Eger, Associate Professor à l’Université de Caroline du Nord à Greensboro, a bien voulu nous fournir sa dernière publication épigraphique ;
- Le Professeur Frédéric Bauden, Université de Liège, a étudié et photographié pour Thesaurus des inscriptions en Turquie et en Tadjikistan.

Pour la quinzième livraison (EUROPE ORIENTALE, 2019)
- M. Karel Nováček, maître de conférence à l’Université d’Olomouc, Tchéquie, archéologue du nord de la Mésopotamie, pour avoir mis à notre disposition quelques photographies d’inscriptions d’Irbil et d’Amadiya.
Entre-temps, dans le souci d’assurer la pérennité de notre projet et de lui apporter une nouvelle dynamique et un nouveau souffle de jeunesse expérimentée, nous avons intégré dans notre petite équipe autour du Thesaurus M. Frédéric Bauden, professeur à l’Université de Liège (Belgique). Son intégration s’est faite rapidement, tout à fait naturellement et sa collaboration a déjà marqué la préparation de la 15e livraison (Edition 2020).
Sur le plan informatique, notre logiciel 4D a cessé d’être compatible avec notre projet quant à l’utilisation des caractères arabes sous le système Macintosh (même les nouvelles technologies peuvent régresser !), élément vital de notre entreprise. Aussi, nous nous sommes trouvés dans l’obligation de revoir entièrement les possibilités informatiques pour faire tourner notre base. En cherchant le moteur et la structure qui pourraient le mieux convenir au Thesaurus, il a été décidé que la base serait réécrite en MySQL. Notre informaticien Monsieur Christian Robert-Leroy a bien voulu accepter de se charger de cette transformation mais s’est rendu rapidement compte ne pas être à la hauteur de cette tâche. Aussi, il nous a tout simplement «laissé tomber» dans des conditions qui ne pourraient pas être qualifiées par les mêmes termes que ceux que nous avons utilisés à son égard les années précédentes (voir plus haut «Remerciements» pour la septième-huitième-neuvième livraison), loin de là.
Notre Thesaurus a pu être «sauvé» en quelques mois grâce à l’efficacité et à la compétence de notre nouveau collaborateur informatique, Monsieur Laurent Simon, du Centre Informatique de Philosophie & Lettres de l’Université de Liège (Belgique). Cette collaboration devrait désormais devenir permanente et vu le résultat que nous observons en consultant ici son travail informatique, nous ne pouvons que nous en réuouir et nous en féliciter. Qu’il soit ici vivement remercié et félicité!
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Le système des livraisons du Thesaurus étant désormais abandonné, nous allons reconnaître les collaborations ou contributions par année.

Année 2020 :
- Mme Viola Allegranzi, docteure en Épigraphie islamique, Université La Sorbonne Nouvelle, Paris, a bien voulu nous communiquer des publications sur les inscriptions de Ghazna.
- Dr. Faraǧ al-Ḥusaynī de la Bibliothèque alexandrine, spécialisé dans les inscriptions syriennes, a bien voulu proposer la mise à la disposition du Thesaurus des photos et des dessins des inscriptions, ainsi que des lectures des inscriptions non publiées, notamment une inscription sur l’arc. Il mentionne également un livre dont il est l’auteur sur les pierres tombales dans la ville de Gaza. Nous espérons que cette proposition sera bientôt suivie d’actes.
- M. Karel Nováček, déjà mentionné plus haut, a bien voulu discuter avec L. Kalus certains éléments concernant le déchiffrement de l’inscription no. 51918.
- Mme Valentina Laviola est remerciée pour l’envoi de son livre tiré de sa thèse sur les objets en métal d’Afghanistan.
- De menus détails concernant la lecture d’une inscription, détails bien précieux et toujours bienvenus, nous ont été communiqués
par M. Sayed Mahoud de la Faculty of arts de l’Université du Fayyūm,
par Mme Noha Sadek, historienne de l’art islamique et spécialiste du Yémen,
par Dr. Mamoun Sakkal,
ainsi que par Dr. Stefanie Schmidt, Freie Universität Berlin, Fachbereich Geschichts- und Kulturwissenschaften, Ägyptologisches Seminar.
- Notre nouveau collaborateur informatique Monsieur Laurent Simon, du Centre Informatique de Philosophie & Lettres de l’Université de Liège (Belgique), a achevé la transformation de la base en système SQL et, désormais, nous sommes entièrement indépendants du logiciel 4D. La saisie (l’encodage) se fait dans de bonnes conditions et M. Simon doit être à nos côtés même à l’avenir. Que sa compétence soit saluée, qu’il soit remercié pour sa disponibilité et pour son esprit de collaboration.

Année 2021 :
- Dr. Michael Willis, Research Fellow, Royal Asiatic Society of Great Britain and Ireland, a partagé avec nous quelques photos d’une inscription d’al-Ḥanākīya (Thesaurus n° 14559).
- Suzan Abed, PhD. Candidate and researcher at the Library of Alexandria, nous a fourni quelques nouveaux éléments au sujet d’une inscription d’Ardistân (Thesaurus n° 7955).
- Prof. Dr. Arianna D'Ottone, Lingua e Letteratura Araba, Istituto Italiano di Studi Orientali, Sapienza - Università di Roma, a mis à notre disposition quelques tirés-à-part en relation avec notre problématique.
- Sadegh Ekrami, Ph. D. Student of the history of architecture in Iran, Shahid Beheshti University, Department of Architectural History and Conservation, Téhéran, pour nous avoir signalé des références bibliographiques concernant des nouvelles parutions en Iran.
- Dr. Bassam Dayoub qui nous a fait profiter de quelques nouvelles lectures d’inscriptions d’après sa thèse de doctorat intitulée L'expansion urbaine de Damas extra muros depuis l'époque seldjukide jusqu'à la fin de l'époque mamelouke : l'exemple de quartier d'al-Midan, soutenue en 2016 à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne.
- Dr. Viola Allegranzi, Institut für Iranistik der Österreichischen Akademie der Wissenschaften, Vienne, pour nous avoir signalé de nouvelles références bibliographiques.
- Mgr. Tomasz Baranski, Centrum Archeologii Srodziemnonomorskiej Uniwersytetu Wars-zawskiego, pour nous avoir adressé son livre sur les îles de Dahlak.

Année 2022 :
- Dr. Viola Allegranzi, Institut für Iranistik der Österreichischen Akademie der Wissenschaften, Vienne, pour nous avoir signalé de nouvelles références bibliographiques.
- Dr. Sheila Blair, retraitée depuis 2018 de la chaire universitaire Norma Jean Calderwood d’art islamique et asiatique au Boston College, Mass., nous a signalé des améliorations dans la présentation des fiches de quelques inscriptions en Iran.
- Dr. Cécile Bresc, maître de conférences en histoire de l'Islam médiéval à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université de Paris, a bien voulu partager avec notre Thesaurus quelques remarques intéressantes.
- Dr. Bassam Dayoub a continué à nous faire profiter de quelques nouvelles lectures d’inscriptions et de reproductions, d’après sa thèse de doctorat intitulée L'expansion urbaine de Damas extra muros depuis l'époque seldjukide jusqu'à la fin de l'époque mamelouke : l'exemple de quartier d'al-Midan, soutenue en 2016 à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne.
- Dr. Faraǧ al-Ḥusaynī de la Bibliothèque alexandrine, spécialisé dans les inscriptions syriennes, n’a pas encore eu la possibilité de mettre à la disposition du Thesaurus des photos et des dessins des inscriptions, ainsi que des lectures des inscriptions non publiées, proposés en 2020. En attendant, il a bien voulu nous signaler son nouveau livre intitulé al-Ṭams al-muta’ammid li-l-nuqūš al-kitābiyya fī l-islām (dirāsa ta’rīḫiyya āṯāriyya fī bawā‘iṯi-hi wa wasā’ili-hi).
- Dr. Teymour Morel, collaborateur scientifique de l’Unité d’arabe du Département d'Etudes méditerranéennes, slaves et orientales de l’Université de Genève, a bien voulu enrichir notre photothèque de plusieurs photos inédites.
- Dr. Michael Willis, Research Fellow, Royal Asiatic Society of Great Britain and Ireland, a partagé avec nous deux nouvelles photos d’une inscription d’al-Ḥanākīya (Thesaurus n° 14070) retrouvées dans ses archives.

Année 2023 :
- Prof. dr. Démétrios Athanasoulis de l'Université Aristote de Thessalonique, Directeur du Département des antiquités des Cyclades, a soumis à L.Kalus, pour lecture, des inscriptions trouvées aux Cyclades, avec son aimable autorisation de les intégrer, avec leurs photos, dans le Thesaurus. La promesse de livrer des détails concernant ces textes devrait être réalisée prochainement.
- Dr Jelle Bruning, enseignant à l’Université de Leyde, a bien voulu nous tenir au courant de ses publications et de nous adresser des remarques épigraphiques pour des fiches déjà existantes.
- Dr. Bassam Dayoub, déjà remercié les deux années précédentes, continue sa collaboration avec le Thesaurus et nous avons apprécié son nouvel article sur une waqfiyya mamelouk de Damas.
- Dr. Roberta Giunta, professeur à l’Université de Naples “L’Orientale“, a noté quelques imprécisions dans les fiches la concernant et a bien voulu nous en faire part.
- Dr. Alexander Hourani, de l’Université de Beyrouth (?), nous a signalé plusieurs améliorations de lecture et de nouveaux textes, concernant le Liban.
- Dr. Faradj al-Husayni de la Bibliothèque alexandrine nous a fait parvenir deux articles dont il est co-auteur et qui concernent de nouvelles inscriptions inédites de Syrie.
- Frédéric Imbert, professeur des Universités à Aix-Marseille Université, qui a bien voulu organiser la mise à notre disposition des thèses et mémoires de DEA soutenus dans son institution.
- Dr. Anna Lagaron Khalifa, membre scientifique de l’Institut français d’archéologie orientale, nous a adressé des remarques pertinentes résultant de ses recherches sur les graffiti arabo-chrétiens d'Égypte et de Palestine à l'époque médiévale (VII-XIVe s.), sujet de sa thèse.
- Dr. Abdeljawad Lotfi, prolifique épigraphiste chargé de recherches chez INP-Tunisie, met régulièrement à notre disposition des articles ou des ouvrages de sa propre plume ou composés par ses collègues. Sa collaboration ne concerne pas seulement sa Tunisie natale (surtout Kairouan) mais également d’autres pays arabes avec lesquels il est en contacts très actifs.

Année 2024 :
- Dr. Bassam Dayoub, Professeur d’arabe classique et de dialecte syro-libanais à ASPLEF (Association pour la promotion des langues étrangères en France) et Professeur d’arabe classique à SKEMA Business School, Paris, continue sa collaboration avec le Thesaurus commencée en 2021.
- ‘Abdallāh Ḥiǧāzī (Abdallah Hegazy), Maître de conférences en épigraphie arabe, Faculté d'archéologie, Université de Sohag, Égypte, a bien voulu se joindre aux collaborateurs du Thesaurus et nous comptons sur lui également à l’avenir.
- Dr. Faradj al-Husayni Professeur associé à l’université de Louxor, spécialisé dans les inscriptions syriennes, collabore avec le Thesaurus depuis plusieurs années déjà. On apprécie sa rigueur scientifique ainsi que sa disponibilité.
- Dr. Abdeljawad Lotfi, chargé de recherches chez INP-Tunisie, continue à mettre régulièrement à notre disposition des travaux dont il est l’auteur et qui ne concernent pas seulement sa Tunisie natale (surtout Kairouan) mais également d’autres pays arabes.

8/ COMMENT CITER LE THESAURUS?


Depuis le mois d’octobre 2011, c’est-à-dire depuis la 10e livraison, la base est disponible, gratuitement, sur Internet : elle est régulièrement enrichie et complétée. Depuis 2021, après le passage définitif en SQL, les nouveaux enregistrements, y compris les menus détails, sont immédiatement mis à la disposition des «usagers» du Thesaurus.
Naturellement, chacun est libre de citer le Thesaurus comme il l’entend. Néanmoins, nous proposons d’utiliser la référence suivante :

Thesaurus d’Epigraphie Islamique (TEI), fiche n° xxx, consultée le xx-xx-xxxx,
ou en abrégé
TEI, fiche n° xxx, xx-xx-xxxx (= date).

Tenant compte que les additions, corrections et améliorations des lectures des inscriptions peuvent désormais survenir à n’importe quel moment, la mention de la date nous paraît être indispensable et primordiale.

9/ CONTACTS


Si vous souhaitez nous communiquer vos suggestions, vos remarques ou vos critiques, mettre à la disposition du Thesaurus de nouvelles inscriptions ou de nouvelles photos, vous pouvez nous écrire par courrier électronique à notre nouvelle adresse :

epigraphie.islamique@uliege.be

Si vous souhaitez réagir dans le cadre d’une fiche précise, le courriel du courrier électronique est disponible directement sur la fiche, en bas à droite. Nous serons heureux de vous lire et les auteurs des suggestions retenues seront naturellement mentionnés et leur contribution reconnue dans la section Remerciements.



Edité par
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